Pour les peuples du monde antique, il ne fait aucun doute que l’âme d’un être humain survit à la mort corporelle. Quelle que soit l’opinion personnelle d’un individu sur le sujet, culturellement, il a été élevé dans l’idée que les morts vivaient sous une autre forme qui nécessitait encore une certaine forme de subsistance, dans une vie après la mort qui était largement dictée par plusieurs facteurs : le type de vie qu’ils avaient menée sur terre, la façon dont leurs restes étaient éliminés à leur mort et/ou le souvenir qu’en avaient les vivants.
Les détails de la vie après la mort variaient d’une culture à l’autre, mais les constantes étaient qu’un tel royaume existait, qu’il était régi par des lois immuables et que les âmes des morts y restaient à moins que les dieux ne les autorisent à retourner sur la terre des vivants pour une raison spécifique.
Les fantômes en Mésopotamie
Dans la culture mésopotamienne, la mort était l’acte final de la vie, sans retour possible. Le pays des morts était connu sous de nombreux noms, dont celui d’Ralla, le royaume sous la terre connue sous le nom de « pays sans retour », où les âmes des morts vivaient dans une obscurité lugubre, se nourrissait de terre et buvaient dans des flaques de boue (bien qu’il existe d’autres visions de l’au-delà, comme celle exprimée dans l’œuvre de Gilgamesh, Enki du et l’Autre Monde).
Cette existence était la fin ultime pour tous les vivants, quelle que soit la qualité de leur vie, et elle était dirigée par la sombre reine Ereshkigal. Aucune âme n’était autorisée à quitter Irkalla pour quelque raison que ce soit, pas même une déesse, comme l’illustre le poème la descente d’Inanna, dans lequel même la reine des cieux (et sœur d’Ereshkigal), Inanna, doit trouver un remplaçant pour prendre sa place lorsqu’elle remonte dans le monde des vivants.
Une dispense spéciale était toutefois accordée aux âmes qui devaient accomplir une mission quelconque. Les fantômes pouvaient apparaître aux gens sur terre si l’on pensait qu’ils devaient réparer un tort quelconque.
Les fantômes égyptiens
Dans l’Égypte ancienne, le retour d’un fantôme était également considéré comme une affaire très sérieuse. Pour les Égyptiens, la non-existence était un concept intolérable et l’on croyait qu’à sa mort, l’âme se rendait dans la salle de la vérité où elle était jugée par Osiris et les 42 juges qui pesaient son cœur avec la plume blanche de la vérité ; si le cœur était plus léger que la plume, l’âme poursuivait sa route vers l’au-delà, tandis que s’il était plus lourd, il était jeté au sol où il était dévoré par un monstre et l’âme cessait d’exister.
Le cœur d’une personne était plus léger si elle avait mené une bonne vie et plus lourd dans le cas contraire. La vie après la mort était connue sous le nom de Champ des roseaux, qui était une image miroir de la vie sur terre en Égypte.
On pouvait profiter de la maison qu’on connaissait, du ruisseau près de cette maison, de son arbre et de son chien préféré, et il n’y avait donc aucune raison pour une âme de vouloir retourner sur terre, à moins qu’elle n’ait une très bonne raison de le faire.
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Les fantômes en Grèce et à Rome
Dans la Grèce antique, l’au-delà se composait de trois royaumes distincts. À la mort, une pièce de monnaie était placée dans la bouche du défunt pour payer Charon, le passeur, afin qu’il fasse traverser le Styx à l’âme. Cette pièce n’était pas exactement un « paiement » mais plutôt un signe de respect entre l’âme et les dieux – plus la valeur de la pièce était élevée, plus l’âme avait une bonne place dans le bateau de Charon.
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Une fois que l’âme était de l’autre côté, elle passait devant le chien à trois têtes Cerbère, puis se tenait devant les trois juges pour rendre compte de la vie qu’elle avait vécue. Une fois l’histoire racontée, et pendant que les juges se concertent, l’âme reçoit un verre d’eau de la rivière Léthé, l’eau de l’oubli, et oublie son ancienne vie sur terre.
Les fantômes en Chine et en Inde
Dans la culture chinoise, l’esprit d’une personne qui s’est noyée, qui est mort seul, qui est morte au combat ou qui a souffert d’une autre mort sans sépulture comme les châteaux et lieux hantés dans le sud-ouest de la France, qui apparaît physiquement et ne peut être vu que la nuit, à la lumière d’une torche.
L’esprit d’un ancêtre qui souhaitait relater une information ou donner un avertissement apparaissait en rêve. Les fantômes ont été considérés comme une réalité par le philosophe chinois Mo Ti (470-391 avant J.-C.), qui a plaidé en faveur de l’acceptation du rapport du fantôme du ministre tu Po revenant de l’au-delà et assassinant Xuan, le roi de Zhou.
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